Tout sur la nouvelle réglementation des panneaux photovoltaïques en 2024
L’année 2024 marque un tournant décisif pour le secteur de l’énergie solaire en Belgique. La nouvelle réglementation panneaux photovoltaïques, définie par l’arrêté du Gouvernement wallon, apporte des changements significatifs qui ont une influence sur les propriétaires actuels et futurs d’installations solaires. Ces modifications touchent divers aspects, de l’autoconsommation instantanée aux tarifs d’injection, en passant par la fin de la compensation et l’introduction d’une facture en deux parties.
Dans cet article, vous découvrirez les détails essentiels de cette législation panneau solaire belgique. Nous examinerons les changements pour les nouvelles installations et leur impact sur les systèmes existants. Vous apprendrez également comment la nouvelle réglementation modifie la facturation de l’électricité injectée et prélevée. Enfin, nous aborderons le passage du compteur qui tourne à l’envers au compteur double flux, un changement crucial pour comprendre votre consommation et production d’énergie.
Changements réglementaires pour les nouvelles installations en 2024
À partir du 1er janvier 2024, vous devez tenir compte de plusieurs changements importants si vous envisagez d’installer des panneaux photovoltaïques. Tout d’abord, l’installation d’un compteur intelligent devient obligatoire pour les nouvelles installations . Ce compteur, appelé “compteur double flux” ou “compteur communicant”, mesure séparément les prélèvements et les injections d’électricité .
Le principe de compensation, communément appelé “compteur qui tourne à l’envers”, ne s’applique plus aux nouvelles installations mises en service après le 31 décembre 2023 . À la place, vous bénéficierez d’un système de tarif d’injection . Concrètement, une partie de votre production électrique sera consommée directement chez vous (autoconsommation instantanée), tandis que le surplus sera injecté sur le réseau et mesuré séparément .
Vous recevrez désormais une facture en deux parties : l’une pour l’électricité prélevée sur le réseau, l’autre sous forme de note de crédit pour l’électricité injectée . Cette nouvelle réglementation vise à moderniser et faciliter la gestion du réseau électrique en Wallonie d’ici 2030 .
Impact sur les installations existantes
Si vous avez installé des panneaux solaires avant le 31 décembre 2023, vous bénéficiez toujours de la compensation jusqu’en 2030 . Cela s’applique aux deux types de compteurs : électromécanique (qui continue à tourner à l’envers) et double flux (où la compensation est appliquée lors de la facturation) .
Pour les modifications ou extensions de votre installation, vous pouvez conserver la compensation si la puissance nette développable (Pend) n’augmente pas de plus de 1 kVA et reste inférieure ou égale à 10 kVA . La Pend correspond généralement à la puissance maximale continue de l’onduleur .
Attention lors du remplacement de l’onduleur : vérifiez sa puissance exacte en watts. Un dépassement, même minime, peut entraîner la perte du régime de compensation . Dans tous les autres cas, l’installation modifiée perd le bénéfice de la compensation .
Nouvelles modalités de facturation
Avec la nouvelle réglementation, vous recevrez désormais une facture en deux parties. La première concerne les coûts liés à l’électricité que vous prélevez sur le réseau. La seconde est une note de crédit pour l’électricité que vous injectez . Cette injection est valorisée selon un tarif prédéterminé par votre fournisseur, appelé tarif d’injection .
Le tarif d’injection vous permet d’obtenir une compensation financière pour le surplus d’énergie que vous produisez . Cependant, il est généralement moins avantageux que l’autoconsommation. En avril 2023, le tarif d’injection moyen était d’environ 0,03 €/kWh, alors que l’électricité prélevée coûtait près de 0,32 €/kWh .
Pour optimiser votre installation, vous avez intérêt à maximiser votre autoconsommation. Vous pouvez y parvenir en utilisant vos appareils électroménagers pendant la journée, lorsque votre production solaire est la plus élevée .
Conclusion
La nouvelle réglementation des panneaux photovoltaïques en 2024 a une forte influence sur le paysage de l’énergie solaire en Belgique. Ces changements touchent de nombreux aspects, comme l’autoconsommation, les tarifs d’injection, et la fin de la compensation pour les nouvelles installations. Les propriétaires actuels et futurs doivent bien comprendre ces modifications pour tirer le meilleur parti de leurs systèmes solaires.
Pour finir, la transition vers des compteurs intelligents et une facturation en deux parties marque une étape importante dans la modernisation du réseau électrique wallon. Ces changements visent à mieux gérer l’énergie et à encourager une consommation plus intelligente. Bien que ces nouvelles règles puissent sembler complexes au début, elles ouvrent la voie à un avenir énergétique plus durable et efficace en Belgique.
FAQs
Quels sont les changements prévus pour les panneaux solaires en 2024 ?
À partir du 1er janvier 2024, la loi Climat & Résilience exigera l’ombrage des parcs de stationnement par des arbres ou des structures photovoltaïques et implémentera un système de gestion des eaux pluviales.
Quelles innovations technologiques sont attendues pour les panneaux solaires en 2024 ?
Les innovations pour 2024 incluent l’amélioration de l’efficacité des cellules solaires, les avancées dans les technologies de stockage, une utilisation plus large des panneaux solaires bifaciaux, et l’intégration de l’intelligence artificielle et de la blockchain pour une gestion optimisée des systèmes.
Pourquoi est-il avantageux d’installer des panneaux solaires avant 2024 ?
Installer des panneaux solaires avant 2024 permet de bénéficier du système de compensation actuel jusqu’en 2030, utilisant ainsi le réseau comme une “batterie” grâce à un compteur qui peut encore fonctionner à l’envers pour 6 années supplémentaires.
Quand prendra fin le système du compteur qui tourne à l’envers en Wallonie ?
Pour les installations existantes équipées d’un compteur numérique avant 2024, la compensation continuera de s’appliquer sur la facture d’énergie, bien que le compteur numérique enregistre séparément la consommation et l’injection d’électricité.